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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 11:46
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 01:12
Test manivelles Powercranks

tester par PHIL ( trouver sur le net )
Un nouveau pédalier pour mon vélo de route ? Pas vraiment. Les manivelles Powercranks sont utilisées lors de votre entraînement essentiellement. Caractéristique : elles sont indépendantes, ce qui permet de pédaler une jambe après l'autre, ou mieux, de travailler une parfaite synchronisation des deux jambes.

J'ai utilisé les pédales deux mois en début de préparation. J'avoue que ça m'a coûté assez cher en temps et en sous au départ (trouver les bons plateaux, les outils pour monter et démonter le pédalier, un home trainer, etc.) mais dès que j'ai enfin pu m'y mettre, j'ai très rapidement pu voir des effets bénéfiques.

Si les cyclistes et triathlètes utilisent la plupart du temps les Powercranks pour améliorer leur rendement, et donc optimiser la puissance musculaire qu'ils développent, les buts d'un coureur d'ultra seront un peu différents. Il y a à mon sens trois phases possibles dans un entraînement Powercranks adapté au coureur d'ultra :

1/ Equilibrage gauche-droite. C'est le point le plus intéressant de mon point de vue. Même si on peut toujours "tricher" et forcer un peu plus sur une jambe que sur l'autre, le mouvement naturel demandé par les Powercranks impose plutôt de produire la même force et le même mouvement avec les deux jambes. En quelques entraînements, on se rend compte que les deux jambes moulinent de la même façon. En soi, ce n'est pas très intéressant puisque notre but à nous c'est de courir. Oui mais l'effet sur la technique de descente (notamment) lorsqu'on court sur des sentiers difficiles est immédiat. Alors que mes reprises en entraînement de type trail sont souvent délicates, avec l'impression d'avoir une jambe droite pas trop mal et une gauche "en bois", ça s'est beaucoup mieux passé cette année grâce aux Powercranks. Meilleur déroulé, meilleures sensations sur la jambe gauche, meilleur équilibrage et donc plus d'options dans les appuis (sinon j'ai tendance par exemple à laisser la jambe droite négocier les passages délicats). En résumé, il y a de toute évidence un travail nerveux qui s'effectue et qui permet d'optimiser le passage d'information de la tête aux jambes.

2/ Musculation / PPG. Les psoas sont l'exemple typique des muscles négligés par les coureurs d'ultra, et pour cause, il est très difficile de les entraîner en courant. Ce sont des muscles qui ne font "mal" que si on court très longtemps (mais on ne peut pas faire 80 km par jour pour s'entraîner les psoas) ou si on s'entraîne en vitesse (mais peu de coureurs d'ultra ne s'entraînent pas suffisamment en vitesse pour ressentir des effets bénéfiques sur les psoas). Notre seule planche de salut consiste à espérer que la pratique sur le long terme de l'ultra finisse par nous forger des psoas en béton, ce qui évitera ensuite d'abandonner après 20 heures de course parce qu'on ne peut plus lever la jambe. La encore, les Powercranks peuvent à mon sens être décisives, car elles font travailler l'ensemble des muscles des jambes, et notamment ces muscles secondaires très importants pour nous. Je parle des psoas, mais également des muscles releveurs du pied, de ceux qui maintiennent la cheville, les genoux, les hanches, etc. Pour en revenir aux psoas, on ressent très vite l'intérêt de les développer dès la première côte ou dès la première accélération. Même en ultra, on a besoin d'un peu de puissance et de vitesse. Et puis de toute façon, ça participe à l'économie de geste qu'on recherche.

3/ Puissance. Je ne suis pas arrivé à un niveau de pratique suffisant pour vraiment utiliser les manivelles dans un objectif de développement de puissance. J'aime bien faire du vélo pour faire des séances dures avec le cœur au bord des lèvres et les poumons explosés mais avec les Powercranks, ce n'est pas possible compte tenu de mon niveau en vélo. Sans les Powercranks, il suffit que je fasse des accélérations à 40-45 km/h pour avoir de bons effets cardio-vasculaires. Avec, il faudrait que j'aille à 55-60 ! Par contre, je suis convaincu que ce type d'entraînement pourrait être intéressant à mener. En ultra-trail, c'est sûr, mais aussi pour l'ultra-plat ultra-long, qui a tendance à développer une musculature économe, moins puissante et même un peu déséquilibrée.

Deux précautions à prendre avec ces manivelles. La première est d'ordre sécuritaire : commencez de préfrence par vous entraîner sur un home-trainer (des rouleaux par exemple), pour vous habituer. Sortir dès la première séance en ville au milieu des voitures est fortement déconseillé. La seconde précaution est d'ordre financière. A la location, un pédalier coûte entre 75 et 50 euros par mois, et à l'achat (on retient son souffle) entre 749 et 899 euros. C'est presque trois fois le prix de mon vélo !

Comme dit en préambule, il faut aussi compter les dépenses annexes : nouveau plateau si l'entre axe du votre ne correspond pas à un modèle de Powercranks existant et home trainer si vous tenez à la vie.

Voilà pour ce retour de manivelle et d'expérience. Mon point de vue global est plutôt positif. L'utilisation de ces manivelles, pour un non cycliste comme moi, rend l'exercice beaucoup plus ludique que simplement souffrir sur ses deux roues. Si l'entraînement musculaire n'est pas évident pour un coureur, on gagne très vite en synchronisation des deux jambes et ça se ressent immédiatement en trail : davantage de puissance en côte grâce à une remontée de jambes plus franche, et une plus grande aisance sur les sentiers techniques.




Démonstration du powercranks par Herminator
http://herminator67.over-blog.com/article-6133531.html
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 01:03
Test des plateaux Osymetric, ni ovales ni elliptiques, mais tout simplement twincam, pour un coup de pédale plus rond réduisant les points morts.

Comment obtenir un rendement supérieur de 10 % tout en étant attentif à son rythme cardiaque et en se gérant de manière plus économique sur son vélo ? A cette question que tout cycliste un peu motivé se pose, s'est posé ou se posera, la solution biomécanique passe par Osymetric. C'est ce qu'ont choisi un grand nombre de triathlètes dont Hervé Faure, de vététistes dont Nicolas Filippi ou encore de pros comme Bobby Julich ou Geoffroy Lequatre.


© Vélo 101
Les plateaux Osymetric sont fabriqués à Nice. Quoi de plus normal que le concept des plateaux Osymetric, qui ne sont ni ovales ni elliptiques, mais tout simplement twincam ? Le principe fondateur est simple : faire en sorte que le rayon du plateau varie proportionnellement à la force dégagée par la jambe du point mort haut au point mort bas. Facile à dire, facile à exprimer, mais quelle est la réalité ? C'est ce que nous avons voulu savoir avec un test des plateaux route sur deux mois, avec des plateaux 52/42, mais Osymetric propose également 54 et 56 dents.
 

Première chose, l'installation. On avait en tête que les mécanos des équipes ayant des coureurs Osymetric avaient une vie plus compliquée que la moyenne, question réglages. Sur le terrain, passer des plateaux SRAM aux plateaux Osymetric n'a posé aucun souci à notre testeur. Trois vis sur le plateau, pas besoin de démonter l'axe du pédalier, ça se fixe très rapidement. Le seul point, c'est le réglage avec le dérailleur avant. C'est assez fin. On dira que sur un double plateau, si on est un tant soit peu bricoleur, on peut le régler assez facilement. Pour les triples, sur les VTT, c'est un peu plus délicat. Sur le site osymetric.com, on s'aperçoit que les plateaux s'adaptent à tous les standards. Les marques et les informations sur les réglages sont relativement précises. Encore une fois, bons bricoleurs, à vos postes...

Une fois installé, dès qu'on monte sur le vélo, l'impression est différente. On dirait qu'on roule sur des œufs. On sent bien que les plateaux ne sont pas ronds. Les premiers coups de pédales sont assez déroutants, mais on s'habitue vite, on vous rassure. Ne parlons pas des voisins de peloton, évidemment. Voir fonctionner un pédalier Osymetric peut paraître surprenant, déroutant, étrange. Le mouvement n'est pas habituel, mais là comme sur beaucoup de plans, il faut dépasser les préjugés. Les premières sensations passées, on s'habitue très très vite. On sent qu'il n'y a plus aucun point mort, et la vraie bonne nouvelle c'est la sensation de travailler continuellement d'une jambe ou d'une autre. Sur les premières sorties, on a l'impression de fatiguer beaucoup plus vite. On reste sur cette impression de travailler donc de fatiguer à plus grande échelle. Ce n'est pas du tout le cas, la puissance est beaucoup plus régulière, c'est tout.

Il n'y a donc pas de point mort, ce fameux moment où une des jambes ne travaille plus, alors que l'autre doit redoubler d'efforts. Il n'y a donc pas de compensation, et l'impression de pédaler rond, de bien faire tourner les jambes, s'installe très vite. Les chevilles, etc... tout est fluide.


© Vélo 101
Notre testeur a la bonne habitude de travailler en intensité sur le même col, les mêmes intervalles. Là, à son pic de forme, ça a été flagrant. Sur une montée de vingt minutes, 1'30" de gagné (montée en 39x21 habituellement, cette fois en 42x21). On n'est pas aux 10 % gagnés, mais pas loin, et c'est ça qui est motivant, intéressant, intrigant, etc... toutes choses égales par ailleurs. Il est évident qu'un coureur qui est très fluide, qui pédale très rond à la base, aura moins d'avantages ou bénéficiera moins de l'évolution apportée par les plateaux Osymetric. En revanche, pour ceux et celles qui
 
ont une grande différence de puissance entre la jambe droite et la jambe gauche, question puissance et coordination, les plateaux Osymetric permettent de compenser ces différences, sans aucun doute.

On gagne en puissance. Comme les piles célèbres, on peut aller plus loin. Le lien est facile avec la fatigue. Plus d'économie. Quand on fait une sortie de 5/6 heures, les derniers moments sont difficiles, on a l'impression de pédaler carré. Là pas du tout, le côté moins de fatigue généré par les plateaux se ressent directement.

En conclusion de ce test longue durée, entraînements, cyclosportives, courses régionales, on recommandera d'essayer, et d'insister, ne pas rester sur une simple impression liée à "j'essaie pour voir" largement influencée par le look des plateaux, et l'impression visuelle laissée par un collègue qui a essayé avant de changer de cap...

Dernier point, une fois que vous aurez l'habitude des plateaux Osymetric, dès que vous repasserez aux plateaux ronds, vous aurez l'impression de tourner les jambes bien plus rond qu'auparavant. Question coût, évidemment, on retrouve l'impact français. Pour un double plateau tel que nous l'avons testé, il faudra compter 230 euros. Pour un triple, plutôt aller vers les 300 euros. Enormément de triathlètes ont adopté ce système. Pour eux, la fatigue totale est un paramètre majeur, il n'y a pas de petites économies, surtout quand on est à Embrun, vers le 15 août... C'est un signe. Avant de l'adopter, il faut l'essayer, c'est la conclusion majeure de notre test. Vous vous ferez votre propre opinion, même si, révolution oblige, si c'était "la" solution, tout le monde l'aurait adoptée.
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 00:02

Test des plateaux Q-Rings Rotor, des plateaux ovalisés dans le but d'optimiser le pédalage en réduisant le point mort.

Le pédalage cycliste est déjà l'activité humaine (non motorisée) qui a le meilleur rendement, mais de nombreuses équipes rivalisent d'ingéniosité pour augmenter encore ce rendement. La société espagnole Rotor (née d'une école aéronautique madrilène) commercialise des plateaux ovalisés dans le but d'optimiser le pédalage en réduisant le point mort, lorsque les manivelles sont globalement à la verticale. Cette démarche n'est pas récente. Dans les années 70, monsieur Polchlopeck avait été le premier à tenter de
 
faire évoluer les mentalité d'un secteur très conservateur puis vinrent le système Biopace de Shimano, l'Harmonic soutenu par Guimard, l'O'Symetric utilisé par Bobby Julich. Il semble tout de même que Rotor trouve de plus en plus d'adeptes. Alors, ont-ils trouvé la Vérité là où d'autres n'avaient pas la puissance commerciale ? Shimano avait eu une bonne idée mais conçue à l'envers ? O'Symétric est-il trop excessif ?

Le principe :

C'est simple. Sur les 360 degrés du pédalage, il y a des temps forts et des temps faibles. On profite des temps forts pour gagner en puissance et on réduit les temps faibles. Le développement et le braquet varient donc à chaque instant du pédalage. On a un braquet plus grand lorsque les grands groupes musculaires sont en action (lors de la descente et de la remontée de la pédale) et un braquet plus petit au passage des manivelles à la verticale. Evidemment, sur une révolution complète de 360 degrés, le développement reste le même : un 53 dents reste un 53 dents ! Mais il passe furtivement au 56 à un moment puis au 51 à un autre moment, ceci étant possible grâce au diamètre variable des plateaux.


Quelques idées reçues :

Le point mort bas n'existe pas... sauf en danseuse. En danseuse, il est très difficile (mais pas impossible) d'avoir un coup de pédale rond. On "pistonne" plus qu'on arrondit. Si la partie basse du pédalage ne semble pas efficace, c'est qu'elle correspond au point mort haut de l'autre pédale. D'ailleurs, les utilisateurs de PowerCranks (pédalier à manivelles indépendantes) savent bien que ce n'est pas en bas qu'ils perdent le rythme mais en haut.

Rotor contre PowerCranks ? Les principes, bien que totalement opposés, ne sont pas contradictoires. PowerCranks vise à améliorer par l'entraînement les points faibles du pédalage alors que Rotor tente de les réduire et augmenter les temps forts. Les deux concepts ont le même objectif d'amélioration de l'efficacité biomécanique du geste par des moyens différents. Ils sont même complémentaires mais pas simultanément sinon ... gros problème.

Les plateaux Rotor ne sont pas ovales, ni ovoïdes, ni ronds bien sûr. Rotor les dit ovalisés, un autre terme qui nous plait bien sans être péjoratif : "patatoïde" ! On peut passer les bosses avec une ou deux dents de moins. Enfin, un 52 Rotor correspond à un 50 rond ! Sans blague ! Elles sont passées où, les deux autres dents ?

Le test :

L'objectif avoué était de prouver objectivement que les plateaux ovalisés apportaient un gain de performance. Comme toute démarche scientifique ou pour le moins sérieuse, on part d'une hypothèse et on essaie de la confirmer sur le terrain. La meilleure solution pour comparer les deux types de plateaux semble être de mesurer une puissance développée à travail cardiaque identique. Si, à fréquence cardiaque identique, la puissance mesurée à plusieurs reprises est supérieure avec tel ou tel plateau, c'est gagné !

Pour cela, il nous faut analyser tous les paramètres pouvant avoir une influence sur la reproductibilité du test, et des instruments de mesure précis (Powertap pour mesurer la puissance, home-trainer Real-Axiom programmable sur ordinateur et à frein magnétique et cardiofréquencemètre Polar). Donc, hors de question de pratiquer le test comparatif sur des vélos différents, ou sur route (le vent varie d'une minute à l'autre), ou des jours différents (la forme varie énormément, la réponse cardiaque varie, la pression atmosphérique varie et les
 
échanges gazeux pulmonaires sont excessivement variables d'un jour à l'autre).

Il faut donc le même vélo mais aussi la même position (on choisit une position toujours identique, bras tendus soit en bas du cintre soit aux cocottes selon le braquet et la difficulté). Bien sûr, le même développement, donc sur le 53 (le petit plateau est exclu car le 39 n'existait pas encore au début du test, et on ne compare pas un 39 avec un 40...).

Le protocole doit être le plus identique possible entre les deux essais. Soit échauffement similaire puis test avec prise de mesures, changement de grand plateau, repos, prise de boisson de l'effort pour repartir dans des conditions quasi-identiques avec le plateau concurrent. Evidemment, ce double test est réalisé des dizaines de fois, parfois le rond en premier, parfois l'ovalisé, parfois à cadence de pédalage élevée, en vélocité (cp>100), parfois plus en force (cp<50) . En faisant varier l'intensité de l'exercice, mais jamais dans le rouge, sinon ce n'est plus reproductible, soit des puissances qui vont de 250 à 380 watts (la puissance étant contrôlée sur Powertap, la puissance du Real-Axiom n'étant pas d'une fiabilité suffisante). En faisant varier aussi la durée des tests, entre quatre à six minutes à puissance constante.

La conclusion de ces heures passées à pédaler et à changer de plateau est la suivante : si les plateaux Q-Rings apportent un gain de puissance, il n'est pas objectivable, donc inférieur à 1 watt ou à 1 pulsation cardiaque. Déçus, nous le sommes aussi, on aurait tant aimé être les premiers à prouver l'efficacité des plateaux "patatoïdes" sur des tests reproductibles. Mais il reste les autres tests, les non reproductibles.

Quelques exemples :
  • test d'explosivité. Mesurer la puissance maxi sur un court instant (possible sur route avec le capteur de puissance Powertap), léger avantage au Rotor 1323 et 1321 watts maxi mesurés lors de quelques dizaines tentatives contre une fois 1315 watts avec un rond sur des tentatives certes un peu moins nombreuses. Mais c'est sur route, pas le même jour et l'énergie développée un si court instant est explosive et non contrôlable.
  • test d'effort médical. Avec palier de 40 watts toutes les trois minutes, analyse des lactates à chaque palier, analyse des gaz expirés, mesure de la VO² directe. Mais il faut le faire deux fois, à plusieurs jours d'intervalle.
  • tous les tests subjectifs. "J'ai gagné dix secondes sur une montée-test par rapport à l'an dernier !" Oui, mais c'était l'an dernier, pas la même préparation, pas la même météo, pas le même vélo... Ou "j'ai gagné dix minutes sur la Marmotte". C'est vrai, on y était, tu n'es jamais arrivé aussi prêt des meilleurs mais là aussi, même critique : météo, condition de course, matériel, rien n'est comparable. Et puis si on peut gagner dix minutes sur six heures d'épreuve de montagne, les pros vont gagner au moins cinq minutes. Et si un pro gagne cinq minutes dans chaque étape de montagne, le 20ème du Tour en Q-Rings va battre Contador, non ?!

On critique, on critique, mais il n'en est pas moins vrai que subjectivement, il semble bien qu'on se sente mieux sur longue distance. Alors ce n'est pas au point de gagner 2 km/h de moyenne sur la sortie du dimanche. Nos deux testeurs, un cyclosportif de bon niveau et un cyclotouriste assidu, ont remarqué sans être conditionnés par les pro-Rotor que la fin des longues sorties est plus facile. Une expression qui revient souvent dans les réflexions des utilisateurs : "quand on pète, on pète moins fort !" Autrement dit, celui qui sent qu'il va se faire lâcher car le rythme est trop soutenu, sait que ce moment va arriver, il le redoute mais c'est inéluctable, mais pas encore, jusqu'au virage, puis jusqu'au panneau. Ah, si ça pouvait tenir jusqu'au petit bois... Eh ben, ça tient ! En tout cas, ça tient mieux en Rotor, enfin semble-t-il ! Et le gain ressenti est d'ordre musculaire, une fatigue musculaire moindre.

Techniquement :

Le montage est simple, même s'il faut faire attention aux différentes positions possibles. A partir de la manivelle en position basse, le trou supérieur de l'étoile du pédalier doit correspondre au trou du plateau marqué au réglage choisi. Ne nous inquiétez pas, c'est beaucoup plus clair avec le dessin du mode d'emploi... Vérifiez bien qu'un ergot anti-déraillement est bien face à l'intérieur de la manivelle.

Il est nécessaire et obligatoire et rehausser son dérailleur avant. Il faut le régler sur le plus grand diamètre du grand plateau (soit comme si on avait un 56 pour un 53).

Le passage des plateaux ne pose pas trop de problème, même si les plateaux ne sont pas optimisés pour dérailler rapidement comme la plupart des grandes marques car leurs dents sont identiques et non usinées spécifiquement. Les maniaques du rendement pourront penser qu'il se perd là quelques millièmes de watt en friction. Les déraillements ne sont donc pas aussi rapides et fluides que sur plateaux ronds mais corrects avec un bon réglage.

Le fonctionnement est bon avec un léger bruit de chaîne tout de même. Une transmission neuve fait le bruit d'une transmission qui a déjà 1000 kilomètres environ. Il faut bien que la chaîne "monte" et "descende" suivant les variations constantes du diamètre des plateaux. Aucun problème sur le dérailleur arrière. On aurait pu craindre que son ressort se tende et se détende: pas du tout.

Les différents réglages. Il est conseillé de commencer en position intermédiaire soit 3. Bonne idée, et une autre bonne idée pour le non pointilleux, c'est d'y rester ! Mais si on est curieux, on peut changer pour les positions inférieures qui imposent un pédalage plus en force, ou vers les positions 4 et 5 privilégiant la vélocité ou la position "danseuse". C'est simple à comprendre. En position 1 ou 2, l'effort maximum intervient plus tôt et convient donc à ceux qui pédalent avec beaucoup de recul de selle et plutôt en force à la Hinault ou Ullrich. 4
 
et 5 pour les adeptes de la moulinette, pour les gens très avancés type triathlon ou chrono et pour les fanas de la danseuse. On peut panacher : petit plateau 4 car je monte souple et grand plateau 2 car je roule en puissance, ou l'inverse, c'est une question de feeling. Sinon 3 et c'est très bien...

Dernière possibilité : un rond et un patatoïde ! Et pourquoi pas ? Il nous a semblé que l'avantage est plus net en bosse. Donc Rotor sur le petit plateau et classique pour le grand. Inconvénient : on doit adapter son pédalage à chaque changement de plateau. Et alors ? S'il faut environ 500 kilomètres pour s'acclimater aux plateaux ovalisés, une fois que le geste est mémorisé, que le logiciel est créé dans le cerveau, il passe d'une fonction à une autre en quelques secondes maximum. Cela va peut-être choquer certains mais c'est ainsi, la fonction motrice de notre cerveau a une multitude de schémas-moteur et s'adapte très vite, comme votre femme qui, posant ses talons hauts, enfile ses pantoufles et marche d'emblée très honorablement... Donc avec Rotor, tous les panachages sont possibles ! Le poids : quelques grammes de plus à denture égale.

En conclusion :

Intellectuellement, le concept de plateaux ovalisés est attrayant. A priori, on croit aux gains de puissance apportés par la réduction du temps mort. Sur un démarrage, sans doute un peu, sur une durée de cinq minutes, rien d'objectivable. Sur des parcours longs, il semblerait que le gain soit non négligeable en terme de fatigue musculaire. Rien évidemment qui bousculent les classements que ce soit chez les pros (de plus en plus nombreux à l'adopter), en course, ou en cyclosportive

Sur nos deux testeurs, le cyclotouriste les a commandés en compact 50x36, il a été conquis dès le premier essai. On ne lui donnera que peu la parole car il dit : "je ne saurais me contenter de quelques remarques, trop séduit et trop convaincu de l'intérêt de ce produit". Le cyclosportif se tâte encore, déçu de l'absence de gain chiffré. Il demande à ressentir la différence avec un dossard dans le dos sur une grande cyclo. Ou peut-être en petit plateau seulement, "ça se verrait moins..."
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 23:15



Optimiser son geste de pédalage

1 / Anatomie des muscles du membre inférieur

Le Psoas est un muscle important et particulier par son insertion supérieure au niveau des faces latérales des cinq vertèbres lombaires et son insertion inférieure sur le fémur au niveau de la face postérieure du petit trochanter. Ses actions principales sont la flexion de la cuisse sur le bassin lors de la marche, la flexion du bassin sur la cuisse, l’abduction de la cuisse sur le bassin, et la rotation externe de la cuisse.

L’obturateur externe, innervé par le nerf obturateur, a pour effet de faire tourner la cuisse vers l’extérieur.

Le Tenseur du fascia lata est fléchisseur du genou, et inclinateur du tronc sur le bassin.

Les 3 adducteurs sont adducteurs de la cuisse (mouvements de la cuisse vers l’intérieur du corps).

Le Quadriceps (dit aussi quadriceps crural ou fémoral) est formé de 2 muscles latéraux, les vastes interne et externe, un muscle profond le crural plaqué contre le fémur et un muscle superficiel et antérieur : Le droit antérieur.
Le Quadriceps est un puissant extenseur du genou.

Le droit interne entraîne la flexion du genou et rapproche la jambe de l'axe du corps.

Le couturier permet de mettre la jambe dans la position du couturier c'est à dire hanche fléchie, genou fléchi et écarté.

Le Tibial antérieur sert à la flexion dorsale du pied sur la jambe, à la supination du pied, à l’adduction du pied

Les jumeaux se terminent sur le calcanéum (talon) par l'intermédiaire d'un tendon très résistant, le tendon d'achille.

Le soléaire va du genou par des insertions sur le tibia et le péroné jusqu’au tendon d'achille. Son rôle est majeur dans la marche, la course, et le saut.


2 / La biomécanique

Mieux connaître la biomécanique du pédalage peut permettre au cycliste que nous sommes d'optimiser son geste afin d'acquérir un meilleur rendement, d'éviter certaines pathologies et d'ajuster son entraînement par la conception d'exercices adaptés permettant d'améliorer certains paramètres comme la force (par la musculation de plus en plus employée), la vélocité ou la coordination.

Qu'y a-t-il de si compliqué dans le pédalage ?

Cette activité, à la portée de tous les enfants, paraît bien facile... Elle n'est en réalité pas si simple. Les meilleurs cyclistes ne sont pas toujours ceux qui ont la plus grosse VO2max. Si les capacités physiologiques sont essentielles, la performance dépend aussi du rendement et de la qualité du pédalage.

Pour commencer, essayons de voir rapidement les éléments qui interviennent dans ce fameux geste du pédalage.

Décomposition d'un tour de pédale : "le cycle de pédalage"

On découpe artificiellement un tour de pédale (cycle de pédalage) en 4 phases : 2 phases motrices (poussée et traction) et 2 phases de transitions (transition basse et transition haute).


1 - Phase de poussé

C'est la plus rentable sur le plan biomécanique et la plus instinctive. La phase de poussée correspond à une extension de la cuisse (action du grand fessier) associé à une extension de la jambe (action du quadriceps) comme du pied (action du triceps sural).

Durant la phase de poussé, le bassin doit être fixé par des stabilisateurs (action des abdominaux, carré des lombes).





2 - Phase de transition basse

Elle assure la transition entre la phase de poussée et la phase de traction. L'extension de la cuisse se poursuit (action du grand fessier), mais elle est associée à un début de flexion de la jambe (action des ischios jambiers) et une extension du pied (action du triceps sural).

L'action des ischios et du triceps est prépondérante pour conserver l'énergie cinétique accumulée lors de la phase de descente de la pédale. Cette phase doit s'enchaîner de la façon la plus souple et coordonnée avec la phase qui la précède et celle qui la suit.

3 - Phase de traction

C'est la phase la moins instinctive du pédalage. Elle n'est possible que sur les vélos équipés de pédales automatiques par leur capacité à solidariser efficacement le pied et la pédale.

La traction est réalisée par une flexion prononcée de la cuisse (action du psoas iliaque, du droit antérieur et du couturier et des muscles abdominaux). La flexion de genou essentiellement due aux ischios jambiers. C'est une phase de relâchement et de récupération pour le quadriceps et le triceps et tout le segment jambier (on ne retrouve quasiment aucune activité musculaire au-dessous du genou).

Cette traction se déroule alors que l'autre jambe est en phase de poussée. Elle joue donc un rôle d'épargne musculaire pour l'autre jambe. Comme pour la phase de poussée, il est essentiel que le bassin constitue un point fixe. Les muscles stabilisateurs du bassin (abdominaux, carrés des lombes, etc.) sont donc sollicités.

4 - Phase de transition haute

Elle permet de remettre la jambe en position de poussé. C'est la seule phase où interviennent les releveurs du pied.

Coordination et rendement

Lors du cycle de pédalage, plusieurs actions musculaires, parfois antagonistes, doivent se succéder dans un temps très court. Cela nécessite une excellente coordination, d'autant plus importante que le geste sera répété des milliers de fois. Les gains, même minimes, dans ce domaine sont donc très rentables sur le plan de la performance. Un bon rendement permet une meilleure vitesse et une épargne musculaire qui peut faire la différence dans les derniers kilomètres.

On note que la phase de poussée est très rentable sur le plan mécanique. C'est au niveau des phases de transition et de tirage que le "gaspillage" est le plus important. Certains font de la phase de tirage une phase rentable, d'autres ne l'utilisent que très peu. On peut penser que, pour les seconds, une meilleure utilisation de cette phase pourrait donner des gains de performances significatifs.

Le cycle de pédalage permet, pour chaque groupe musculaire, l'alternance de phase d'activité et de récupération. Plus le cycliste sera coordonné et relâché, plus il pourra bénéficier de ces phases de récupérations.

Cette coordination très fine s'acquiert au fil des kilomètres, mais également par la visualisation du geste idéal, l'écoute des sensations et par des exercices de coordination tel que :
- pédalage d'un seul pied,
- pédalage à des cadences très élevées, avec un petit développement,
- pédalage à des cadences très basses, avec un développement délibérément trop grand,
- alternance de pédalage assis et de pédalage en danseuse..




Quelle est la cadence la plus rentable ?

Est-il préférable de choisir de courts développements à vitesse lente ou de longs développements à vitesse élevée ?

Sur les parcours plats, le rendement le plus important se situe entre 90 et 110 tours/min. La plupart des records de l'heure ont été établis à des cadences de pédalage supérieures à 100 tours/min.

Pour des cadences plus basses, les durées de contractions sont prolongées, les phases de repos sont moins fréquentes, conduisant à une fatigue musculaire plus rapide.

Pour des cadences plus élevées, les différentes étapes du cycle de pédalage se télescopent et on voit apparaître certaines contractions musculaires parasites qui s'opposent au mouvement.

La cadence de pédalage est influencée par le relief. Sur le plat ou en descente, la vitesse de déplacement est plus élevée, l'inertie en rotation des roues est donc importante, ce qui entretient la cadence de pédalage. Par conséquent il est facile de garder une cadence de pédalage élevée.

Dans les côtes où les contraintes musculaires sont plus importantes, il est bien plus difficile de rester coordonné. Les vitesses sont réduites et l'inertie des roues devient négligeable. La cadence de pédalage diminue naturellement à 70-80 tours/min. Il est certain que l'entraînement joue un grand rôle dans la maîtrise des cadences élevées. Les succès de Lance Amstrong, par exemple, semblent dus en partie à une coordination parfaite et une maîtrise du pédalage à des cadences élevées, surtout en montagne.

 

Conclusion

La biomécanique du pédalage est à l'image du vélo : simple au premier abord, mais subtile et passionnante lorsqu'on s'y intéresse de plus près. Elle confirme, le plus souvent, les connaissances acquises au fil des kilomètres par des générations de cyclistes, mais apporte également des réponses nouvelles qui trouvent des applications pratiques.

 

 

La plupart des équipes pro-fessionnelles utilisent des mini-dynamomètres fixés sur le pédalier (systèmeSRM) ou sur la chaîne (système Polar) qui apportent un feed-back. En comparant les données du dynamomètre et du cardio-fréquence mètre, le coureur peut avoir des informations sur son rendement et améliorer sa coordination.


POLAR
 


 

Capteur de puissance SRM

L'outil indispensable pour le développement de la performance en cyclisme et en triathlon. Le capteur de puissance SRM affiche, enregistre puis analyse le témoin externe de la performance en cyclisme:
LA PUISSANCE MECANIQUE EN WATT.

Un moyen utilisé par de nombreux coureurs de haut niveau permet des séances d'entrainement extrêment précises et très qualitatives - Il permet en outre de vérifier durant l'effort que le travail est effectué dans les zones d'intensité préconisées.
Le puissant logiciel permet une analyse complète de la performance - les fichiers générés peuvent être envoyés par email à un entraîneur.

Le compteur SRM PC V permet la visualistion live de nombreux paramètres
( puissance, vitesse, distance, intervalle, zones d'intensité, fréquence cardiaque, chronomètre, thermomètre...)

La gamme SRM se décline en qatre familles: Amateur , Pro, Scientifique et adaptés
(Dura Ace, Campa, SRAM, FSA)



COMMENT REGLER SON VELO ?

LE VELO DE TRIATHLON
POSSITION SUR UN VELO DE TRIATHLON


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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 14:07

Ostéopathe

L’ostéopathie tente de corriger, grâce à des manipulations manuelles, la structure des os, des articulations et des muscles. Elle consiste en un ensemble de pratiques médicales permettant de diagnostiquer et traiter les dysfonctions d’un patient par restauration des mobilités tissulaires. Son principe : toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé. L’ostéopathe prend donc en charge toutes les pathologies d’origine musculaire ou ostéo-musculaire (non inflammatoires, non infectieuses et non tumorales), avec leurs conséquences. Les seuls outils de l’ostéopathe : ses mains. L’intervention de l’ostéopathe se veut toujours parfaitement dosée : c’est la recherche du geste minimum indispensable et bienfaisant.



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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 14:59

 

Le triathlon Challenge France poursuit son développement, la barre des 800 inscrits vient d’être franchie pour la seconde édition qui aura lieu le 7 juin 2009.

Durant trois jours, la grande fête du triathlon s’annonce encore plus passionnante. Sans oublier l’ambiance qui règnera sur la ligne d’arrivée pour accueillir tous les finishers, il vous sera proposé outre la cérémonie d’ouverture, l’expo triathlon, le marché du terroir, les jeux et les animations pour les enfants, un spectacle de clôture inédit.

Plus de 800 athlètes venant du monde entier sont déjà inscrits. Une nouvelle fois les clubs se déplacent en masse, les délégations anglaises, suisses et belges n’ont jamais été aussi importantes, tout comme les clubs français comme par exemple La Wanzenau, Sarreguemines, Laneuveville devant Nancy ou encore Levallois.

Le plateau des athlètes professionnels sera déconcertant. Certains grands noms du triathlon comme l’australien Chris MacCormack véritable légende vivante, le suisse Olivier Marceau qui a participé au trois derniers Jeux Olympiques, l’australienne Belinda Granger victorieuse de l’épreuve en 2008, la néo-zélandaise Gina Fergusson qui a remporté aujourd’hui l’Ironman de Brusselton en  Australie ou encore la française Alexandra Louison qui possède le plus beau palmarès français sur longue distance ont déjà confirmé leur venue. D’autres bonnes surprises vous seront dévoilées dans les prochaines semaines. Niederbronn-les-bains sera l’épreuve française la plus relevé de quoi garantir aux nombreux médias et spectateurs présents un spectacle inédit.

« L’édition 2008 a été une réussite, nous allons nous surpasser pour améliorer chaque partie de notre épreuve.  Le parcours vélo a été modifié, nous avons sélectionné les plus belles routes de la région afin d’offrir aux athlètes une belle et grande épreuve dans un paysage fantastique au sein du parc naturel des Vosges du Nord. Nous pouvons vous l’assurer, le spectacle sera permanent  le 7 juin prochain et à ne manquer sous aucun prétexte » explique le comité d’organisation.

“The Challenge with a natural charm” ainsi sera le triathlon Challenge France.
 
Seul 1200 coureurs auront le privilège de participer à cette épreuve.

 

http://www.triathlon-challenge-france.com

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 17:52
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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 17:47

1 POUR LE CHALLENGE FRANCE

 

2 POUR LES SUPERS PAYSAGES

 

 

Vendredi 5

08.00 - 09.00 h Entraînement natation au plan d’eau de Mouterhouse
10.00 - 19.00 h Expo Triathlon et marché du terroir à Niederbronn-les-bains
09.00 - 19.00 h Retrait des dossards à Niederbronn-les-bains

Samedi 6 juin 2009

08.00 - 09.00 h Entraînement natation au plan d’eau de Mouterhouse
10.00 - 18.00 h Expo Triathlon et marché du terroir à Niederbronn-les-bains
09.00 - 15.00 h Retrait des dossards à Niederbronn-les-bains
13.00 - 17.30 h Enregistrement des vélos à Mouterhouse
18.30 Cérémonie d'ouverture

Dimanche 7 juin 2009

10.00 - 21.00 h Expo Triathlon et marché du terroir
10.00 - 20.00 h Animations sur l’aire d’arrivée et dans Niederbronn-les-bains
11 h Départ de l’épreuve en 4 vagues (toutes les 5’) à Mouterhouse
vers. 15 h Arrivée du premier homme à Niederbronn-les-bains
vers. 15.40 h Arrivée de la première femmeà Niederbronn-les-bains
19.00 h Arrivée du dernier concurrent - cérémonie des résultats à Niederbronn-les-bains
21.00 h

FINISH LINE PARTY

Athlètes professionnels :

 

Nom Prénom Sexe Nationalité Club
BRINGER PATRICK M FRANCE  
DEWILDE MICHEL M BELGIQUE  
DRAGSTRA LUKE M CANADA  
FERGUSON GINA F NOUVELLE-ZELANDE  
GOMEZ PEDRO M PORTUGAL  
GRANGER BELINDA F AUSTRALIE  
GRANGER JUSTIN M AUSTRALIE  
LOUISON ALEXANDRA F FRANCE  
MARCEAU OLIVIER M SUISSE SAINT RAPHAEL TRIATHLON
MATTHES DAGMAR F ALLEMAGNE HDI TSG 08 ROTH
MCCORMACK CHRIS M AUSTRALIE  
TWELSIEK MAIK M ALLEMAGNE  
ZELENKOVA LUCIE F

REPUBLIQUE TCHEQUE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La 2ème raison de venir en Alsace c'est de faire un peu de tourisme

 

ce qu'il faut absolument voir si vous venez

           -La route des vins

           -La Petite France

           -la cathédrale de strsbourg

 

 

 

 

 

 

 http://forums.over-blog.com/thread-2633548.html

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 22:08

COMPETITION EN ALSACE 2009

 

TOUTES LES INFOS SUR LE FORUMS

 

http://forums.over-blog.com/thread-2634290-99999.html

 

 

 

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